Alors que les vacances continuent pour certains d'entre vous, des petits drames quotidiens se jouent sur nos terres.
Vendredi 21/07 : nouvelle situation de tension de personnel sur la ligne SMUR de Chaumont. Pas de sortie en dehors de Chaumont ou sa très proche banlieue pour ne pas laisser le service des urgences de Chaumont trop longtemps sans médecin senior.
Début d'après-midi : arrêt cardiaque à Nogent (arrondissement Centre). Mobilisation du SMUR de Langres. Patient réanimé, évacué à Dijon.
Quelques minutes plus tard : arrêt cardiaque à Chalindrey (arrondissement Sud). Uniquement pompiers et un médecin généraliste qui a accepté de suspendre sa consultation pour prêter main forte aux pompiers. Patiente décédée.
Les situations cliniques ne sont sans doute pas comparables, mais il est clair que tous les moyens n'ont pas été engagés au profit de la patiente de Chalindrey, faute de disponibilité du SMUR de Langres, engagé en dehors de son territoire d'action habituel.
Combien d'autres drames devrons nous attendre pour décider de garder AU MINIMUM les moyens actuels ?
Combien de vies devrons nous accepter de perdre avant de réagir ?
Pour nous soignants, la réponse est évidente : AUCUN.
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