Un nouveau sacrifice est demandé à l’hôpital de Langres qui n’est pour rien dans la perte d'activité et le déficit abyssal de l’hôpital de Chaumont.
Le déclin de la maternité de Chaumont (qui a même fermé inopinément un week-end), démontre que le transfert de la maternité de Langres à Chaumont en 2016 n’a servi à rien, juste à perdre encore des femmes qui partent ailleurs dans des maternités avec une équipe médicale complète. (environ 350 sur un total de 850 accouchements sur le centre et sud 52)
Malgré ce fait avéré, l’ARS annonce autoritairement la fermeture du plateau technique du CH de Langres, la réduction des lits de médecine (de 73 à 28). Un service d’urgence serait maintenu mais qui n’en a que le nom : sans chirurgie, sans laboratoire, sans pharmacie… aucun médecin urgentiste ne sera recruté dans ces conditions, nous le savons : il ne restera qu’une ligne de SMUR comme à Bar sur Aube.
Question de notre groupe à Mme le Maire :
Vous soutenez très activement cette décision qui porte un coup dur à l'espérance de vie des habitants et à notre territoire.
À l’inverse, les élus du Pays de Langres (PETR), plus de 100 maires des petites communes de l’arrondissement approuvent le projet médical élaboré par l’association « Egalité Santé » forte de plus de 400 professionnels de santé et de milliers de soutiens.
Comment expliquez vous votre isolement ? Pourquoi n’avez-vous pas convaincu du bien-fondé de votre position ?
Réponse écrite de Mme le Maire de Langres :
"Je ne perds pas espoir de convaincre les élus du territoire du bienfondé de ma position qui je le rappelle est de défendre la présence d’un hôpital public à Langres. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de renforcer la position de l’hôpital public et d’investir un équipement plus accessible et plus moderne. La majeure partie des salariés attend avec impatience la fin d’une polémique stérile et le début d’une concrétisation des engagements pris par l’état et le conseil départemental. Aujourd’hui nous ne sommes plus dans les théories et le rêve mais dans l’action."
Nous vous laissons juge …