Le scénario du statut quo (maintien à l'identique des sites de Chaumont, Langres et Bourbonne-les-Bains) a été évoqué lors des réflexions du Ségur.
Nous ne l'avons pas retenu, pas plus que l'ARS, car nous pensons effectivement qu'un seul plateau technique (chirurgie, obstétrique, laboratoire ...) bien dimensionné et bien localisé vaut bien mieux que 2 petites structures fragiles.
Les difficultés de recrutement actuelles, tant pour les ressources médicales que paramédicales, ne permettent pas de viabiliser 2 plateaux techniques.
Nous l'évoquons en réunion publique : pour qu'une structure soit viable, il lui faut un vivier de 100 000 habitants environ. Ce qui correspond globalement aux populations des arrondissements Centre et Sud réunis.
Cela permet de garantir une activité suffisante, une attractivité pour les personnels et donc une sécurité des soins et une pérennité de la structure.
Mais perdre à Langres l'activité chirurgicale, c'est perdre par ricochet la présence des anesthésistes. Ils sont pourtant utiles en appui de certaines spécialités médicales (cardiologie pour les pace-maker, pneumologie ou gastro-entérologie pour les endoscopies par exemple) et des urgentistes.
Et donc, à Langres, ce n'est pas uniquement la chirurgie qui fermera, mais toutes les activités dépendant d'un bloc opératoire et d'une équipe d'anesthésie.