Nous en avons peu parlé jusqu'à présent, et la remarque nous a été très justement faite à Clefmont.
L'hôpital permet aussi, au delà des soins curatifs, d'accompagner les patients en fin de vie et leur famille. Des lits dédiés y sont consacrés dans certains services (lits de soins palliatifs).
Qu'en sera-t-il à l'avenir quand ces lits seront supprimés à Langres et qu'il y en aura 12 à 15 à Chaumont ?
Comment les patients accepteront de continuer de vivre leurs derniers jours loin de leurs proches ?
Comment les familles vivront ces moments déjà éprouvants, s'il faut y rajouter la fatigue liée au trajet ?
Quant aux soignants, ne seront-ils pas frustrés de ne pouvoir accompagner leurs patients "chroniques" jusqu'à l'ultime prise en charge ?