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Espérons que ce petit geste aidera à remonter le moral des troupes.

Madame le Maire de Chaumont,

Permettez nous de vous transmettre cet écrit d'une adhérente de notre association, qui transcrit la réalité de terrain et toute la souffrance qui découle des pratiques actuelles.

Nous espérons que ce courrier attirera toute votre attention.

Veuillez recevoir nos plus sincères salutations.

"Je suis surprise de ces propos auxquels nous sommes réduits... à des irréductibles...qui devraient plutôt se battre pour édifier un projet.." Les informations ne doivent pas circuler correctement puisque nous faisons également partie du projet dirigé par M Roche.

Depuis 1 an j'informe l'ARS des complications régulières au sein de notre établissement suite à la fermeture de plus de 10 lits (mails chaque mois). Je suis restée sans réponse à ce jour.

Il y a moins d' une semaine, j'ai envoyé à l' ARS ainsi qu'à notre direction commune ainsi qu'à M Lacroix une nouvelle information concernant les dernières prises en charge de ces dernières semaines.

Etes vous au courant ?

Il s'agissait notamment d' hospitaliser environ 15 patients aux urgences...pour 4 lits seulement. J'ai cherché 1 place en Réanimation pour une insuffisance rénale aiguë pendant plus de 6 h ....pas de place entre Dijon Nancy Besançon Troyes St Dizier...

Pendant ce temps à Chaumont la situation n' est pas moins tendue...mais je pense que êtes informé....environ 15 à 20 patients en UHTCD (unité d'hospitalisation de très courte durée) ...et avec environ 15 h d'attente la semaine dernière aux Urgences.

Il me semble urgent de s'unir afin d'augmenter nos Forces sur un centre Territorial Central ...et non de se combattre .

La Maternite risque de voir sa fermeture d' ici quelques années puisqu'on projette au national la fermeture pour les centres de moins de 1000 accouchements

Quel sera le sort de notre chirurgie ? Passage de 75 lits sur le territoire à 30 lits. Comment est-ce possible ? La chirurgie ambulatoire certes mais les personnes âgées ne peuvent rentrer immédiatement sans prise en charge derrière. Ressortir au bout de quelques heures est illusoire pour une personne âgée de 80 ans.

Actuellement même les places à Bourbonne-les-Bains sont chères (une patiente de 72 ans embolise pour le moment un lit de chirurgie en attendant une place à Bourbonne en rééducation. Si elle rentre à domicile elle n'aura plus son lit réservé).

Donc au final les patients restent aux urgences dans des couloirs, dans des garages...sur des vieux lits poussiéreux qu'on essaye de dénicher à droite ou à gauche..

Pas plus tard que ce jour même, à Langres 12 UHTCD (unité d'hospitalisation de très courte durée) avec 4 installés dans le garage (les autres dans des salles d'examens ce qui nous empêche d'installer de nouveaux patients) et ce scénario avant de débuter le week-end.

Et deux infarctus chez des jeunes de 65 ans ont été transférés aux soins intensifs de... Valmy faute de place au CHU de Dijon et un COVID grave de 30 ans triple vacciné en réanimation médicale au CHU...

C'est une réalité catastrophique ...qui ne manquera pas de s'aggraver avec vos projections .

Pour finir le 11 janvier dernier un élu s'exclame en nous demandant si on n'a pas autre chose à "Foutre"....eh bien si justement ...tous chargés de famille avec des temps de travail plus que plein...alors bien sûr que si nous avons autre chose à faire...mais la situation est tellement préoccupante que nous ne pouvons pas rester comme ça ..à attendre ...nous sommes au coeur de la situation...nous trouvons urgent de vous avertir pour l' avenir de la santé des haut marnais...dont vous faites partie."

https://jhm.fr/avenir-sante-sud-haute-marne-ne-desarme-pas/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR3oUxhibIJworOSkoZzNH64toS0HT7ffKkZsAiT5ftetC6GZrEIZ8SDbaw_aem_AdleCf1AUMqO7yytUehywiYsdK8s8nij7ELxGhKEIjup33mWlfFnhGVDzZmHEkhRpwMa1eT0kav_cS94HbbySZrK

Comment "désarmer" (et est-ce d'ailleurs un terme juste tant notre combat est actuellement pacifiste) quand le quotidien apporte son lot de difficultés.

Est-ce acceptable pour usagers et soignants que 12 patients soient admis en UHTCD (unité d'hospitalisation de très courte durée) quand ce service ne comporte que 4 places ?

Que 2 patients atteints d'un infarctus ne puissent être transférés au CHU de Dijon faute de place ? Ils ont pu être admis à Valmy.

Et pendant tout ce temps, l'urgence est encore là : un patient de 30 ans atteint d'une forme grave de COVID (malgré une triple vaccination), qui a nécessité un transfert en réanimation au CHU de Dijon.

Ce ne sont pas des MERCI ou d'autres formules condescendantes dont les équipes ont besoin.

Ce ne sont pas des "ne vous inquiétez pas" dont les patients ont besoin.

La réalité est déjà difficile à ce jour, elle sera bien pire encore avec le projet de nos institutions !

https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/2023_annee_noire_de_la_natalite_francaise_200194/document_actu_pro.phtml?fbclid=IwAR2nqPihhTjByDlmHY4B-kNlmh0EsM5VC9NgqpuFxk-FJ053hDdsbY9nNeQ

https://www.inserm.fr/actualite/en-france-peridurale-est-frequente-chez-femmes-qui-souhaitaient-accoucher-sans/?fbclid=IwAR2lFJPsi5sB2Lqy-ciS5n9nwiCvdQV7_Wg0DN-pAhnh0ZyIukpLPfRVe1I

Les causes de ce revirement sont multiples.

Pour permettre à toutes les femmes de pouvoir changer d'avis et accoucher le plus sereinement possible, une équipe d'anesthésistes en nombre suffisant est nécessaire, pour pouvoir pratiquer ce geste à toute heure quel que soit le jour de la semaine.