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Combien d'adhérents et soutiens devrons-nous atteindre, combien de banderoles devrons-nous tendre pour que la raison revienne dans les têtes de certains de nos dirigeants ?

Ou tout du moins que nous puissions enfin avoir les documents que nous leur demandons depuis plus d'un trimestre.

STOP au mépris des acteurs de terrain.

"Christine Guillemy a évoqué la question de l’hôpital, tranchée par l’agence régionale de santé (ARS). « L’hôpital sera reconstruit sur le site actuel », a-t-elle déclaré, tout en soulignant que « c’était une volonté de ce conseil municipal, pour laquelle je me suis bagarrée ».

Les raisons motivant le choix de l’ARS sont la proximité avec l’institut de formation en soins infirmiers et le contrat liant le centre hospitalier et la clinique Elsan. En écho au passage du président du Grand Est à Chaumont, le lundi 12 juin, elle a soutenu que L’État, la Région et le Ville allaient travailler conjointement pour développer l’offre de soin du territoire."

extrait de https://jhm.fr/vers-la-creation-dun-office-municipal-de.../

Rappelons qu'un temps, l'IFSI (école de formation des infirmiers) devait déménager à Langres en compensation de la perte des services.

Décision peu logique à nos yeux.

Un petit oublié dans nos différentes discussions. L'hôpital de Bourbonne-les-Bains.

Lui aussi fait partie d'une direction commune (avec Chaumont et Langres).

Lui aussi ne demande qu'à survivre dans toute cette bataille.

Discret, non médiatisé (ou que très rarement), il tente de poursuivre son activité de médecine de proximité (quelques lits qui rendent bien service aux généralistes du secteur) et surtout son activité de rééducation.

Mais voilà, ce petit hôpital, tout modeste, va devoir accueillir 20 patients de plus en hospitalisation complète de rééducation (transfert de l'activité MPR de Chaumont).

Sans aucun budget pour rénover l'aile dédiée aux nouvelles chambres.

Equitable ?

PS : selon nos connaissances actuelles, sur les 140 millions alloués, 110 sont réservés à Chaumont, 30 à Langres et 0 à Bourbonne ...

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Vous, résidents du territoire, habitez la plupart du temps des dizaines d'années dans les villes et villages de nos arrondissements Centre et Sud Haute-Marne.

Nous, soignants hospitaliers et libéraux, restons souvent plusieurs années dans la même ville ou le même village. Nous connaissons vos besoins et l'organisation de notre territoire de proximité.

Quant aux politiques, sous-préfet et préfet, directeur d'hôpital, délégué territorial de l'ARS ...

Malgré tout le respect que nous devons à nos autorités, nous nous posons la question de la légitimité de leurs décisions dans de telles conditions.

Malgré nos demandes multiples, par différents canaux, nous ne sommes toujours pas en possession du projet médical promu par l'ARS.

Nous n'avons pas non plus les études leur ayant permis de faire le choix qui est le leur.

Ne désespérons pas ; la persévérance est une de nos qualités !

Vous l'avez tous bien compris, grâce à nos publications flash, nos relais de coupures de presse, nos réunions publiques et les échanges que nous avons pu avoir avec vous depuis des mois.

Ce projet est davantage politique que sanitaire.

Malgré votre soutien, notre voix de soignants a du mal à se faire entendre dans les sphères administratives.

Nous nous considérons pourtant comme des lanceurs d'alerte, prêts à passer des heures à expliquer les conséquences (connues et non pas uniquement prévisibles) de ce projet.

Continuez d'en parler autour de vous. Relayez nos éléments d'information.

Sollicitez vos conseillers municipaux et maires.

Merci aux communes qui nous ont proposé d'intervenir lors de leur conseil municipal : nous revenons vers vous très vite, dès que nous nous serons organisés en interne.

NE LACHONS RIEN !