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Les voix dissidentes sont désespérément gênantes en politique.

Il n'y a pas que les services de médecine, chirurgie ou obstétrique qui sont en souffrance.

Voulons nous encore longtemps d'hôpitaux tenant par des bouts de chandelle ?

Il n'est pas encore trop tard : les murs entre nos autorités et nous ne sont pas encore infranchissables, même si nous en doutons parfois.

Le dialogue, bien sûr. Un dialogue constructif, dans le respect mutuel.

Merci au PETR de nous avoir invités ce soir à la conférence des maires.

L'occasion pour nous de continuer de militer pour un accès aux soins équitable et pérenne sur notre territoire.

M Nicolas LACROIX, présent ce soir, nous évoque le projet d'implanter l'hôpital "neuf" de Langres à la BS-Mat, à côté de la nouvelle caserne des pompiers.

Une question en suspens pour nous : quel intérêt de juxtaposer un hôpital (lieu supposé silencieux) à côté d'une caserne (sirène à chaque départ et entraînements pouvant être bruyants) ?

A l'heure actuelle, seul 1 patient sur 20 est amené par un VSAB langrois.

Pour concrétiser l'offre et l'accès aux soins dans notre territoire, encore faudrait-il que les soignants et les patients soient entendus dans leurs revendications d'accès équitable !

A quand une réunion avec la Directrice Générale de l'ARS Grand-Est, relais régional du ministère de la Santé ?

A quand une consultation de la population pour connaître objectivement son point de vue ?

Ambitieux, leur projet l'est tellement les délais pour le réaliser paraissent courts.

Concerté, sans doute pas tout à fait, sinon nous n'existerions pas.

Pouvons-nous, soignants, cautionner un renoncement aux soins ?

Pouvez-vous, élus et citoyens, l'accepter pour votre voisine ou votre grand-père ?

C'est pourtant ce qui risque de se produire à de multiples reprises si nous acceptons le projet tel qu'il est actuellement mis en œuvre.

1/4 de la population à plus de 40 minutes d'un bloc opératoire.