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2 nouveaux chirurgiens installés à Chaumont : JHM 08/02/2023
Le 07/02/2023
https://jhm.fr/deux-nouveaux-chirurgiens-installes-a-chaumont/?fbclid=IwAR2HU-HtMFVrFhzvgSWjCLHysv1TJ0HnrEkIBxtHVE9u5EZGJUpAlUUBAoQ
Courriel à Nicolas LACROIX suite à l'émission FR3 du 05/02/2023 "dimanche en politique"
Le 06/02/2023
Nous vous communiquons ci-dessous le texte de notre courriel transmis ce jour à Nicolas LACROIX. Copie a été adressée au délégué territorial de l'ARS Haute-Marne, à la directrice générale de l'ARS Grand-Est, au ministre de la santé, et aux conseils de l'ordre professionnels (médecins, infirmiers, kiné, dentistes, sage-femmes).
"Monsieur LACROIX,
En ce 05 février 2023, vous avez eu l’opportunité de vous exprimer durant l'émission « Dimanche en politique » sur France 3 Champagne Ardenne, tout comme un de nos membres de l’association Egalité Santé et un représentant du PETR du Pays de Langres.
Vous proposez à chaque acteur de revenir à la table des négociations et nous serions honorés de voir cette proposition aboutir dans les tous prochains jours.
Il nous est difficile en effet d'y voir clair actuellement sur les avancées du projet, tant les retours de vos services du Conseil Départemental et de ceux de l'ARS se font rares.
Mais avant toute chose, il nous apparaît important de repréciser certains points.
Vous avez bien rappelé que la santé n'est pas une prérogative du Conseil Départemental, mais que la mobilisation des 70 millions d'euros vous a semblé nécessaire au vu de la loi 3DS.
Cette loi, adoptée il y a tout juste un an, donne la possibilité d'avoir des outils pour répondre aux attentes concrètes des élus locaux.
De ce que nous avons pu en percevoir, les élus ruraux de l'arrondissement de Langres ne souhaitent qu'une chose : avoir un système de santé fonctionnel pour l'ensemble de leur population. Vous l'avez rappelé, c'est la priorité et l'inquiétude des haut-marnaises et haut-marnais d'avoir des hôpitaux dignes de leur confiance.
Quelles sont les modalités de transport prévues pour faciliter les déplacements des patients éloignés vers ce plateau technique excentré ?
Qu'en disent également les élus de l'arrondissement Nord (Saint-Dizier) qui souffrent eux aussi d'une offre hospitalière fragilisée ?
Pour vous, ce n'est pas le projet du Président du Conseil Départemental mais le projet de l'ARS, soutenu par les 2 ministres de la santé successifs.
Qu'ont eu comme informations nos ministres pour prendre une décision engageante pour les dizaines d'années à venir ? Permettez nous de vous poser cette question, qui peut paraître désobligeante. Mais nous n'avons pas eu l'opportunité de rencontrer la directrice générale de l'ARS Grand Est malgré nos sollicitations successives. Nos travaux du COPIL, demandés en préfecture en juillet 2022, soutenus par les conseils de l'ordre professionnels, n'ont eu que peu d'écho lors de la conférence de presse du 16 décembre 2022.
Il est dommageable de nous arriver à penser que le poids politique a pris le dessus sur la parole de soignants de terrain.
Vous évoquiez les pompiers lors de votre intervention. En tant que membre du conseil d'administration du SDIS, vous n'êtes pas sans savoir que l'immense majorité des pompiers de notre département est un pompier volontaire, qui a donc un travail à côté de ses missions pompier. Pensez-vous qu'ils soient ravis de raccourcir leurs nuits ou empiéter encore davantage sur leur journée de travail pour transporter les patients sur un site excentré ?
Car ne nous leurrons pas. Si Langres garde dans le projet actuel un service d'urgences 24h/24, tous les patients n'y seront pas adressés. Quel intérêt d'y emmener un patient nécessitant une prise en charge en urgence sur le plateau technique, sous peine de lui faire perdre une chance de survie et de nécessiter un transfert secondaire en ambulance (qui arrivera dans certains cas plusieurs heures plus tard).
Le corollaire est que le service des urgences de Langres, bien qu'actuellement garanti, s'affaiblira de fait d'années en années. Par défaut d'activité, mais aussi par défaut d'attractivité pour les soignants y exerçant.
Une fermeture de ce service mettra 25% de la population à plus de 40 minutes d'un service d'urgences. Autant dire ¼ de notre population rurale bien trop loin en cas d'urgence vitale, où vous le savez, chaque minute peut compter.
Si nous vous alertons dès aujourd'hui, ce n'est pas pour agiter de vieilles peurs ou être polémistes. C'est bien parce que nous savons que ce risque est réel, et qu'il a été vécu par d'autres territoires, y compris proches de nous.
Monsieur le Président, nous savons que vos décisions sont prises après de longues réflexions et qu'il vous faut concilier les intérêts de tous lorsque vous débloquez une ligne budgétaire. La somme engagée est conséquente et nous vous remercions d'avoir accepté de mobiliser autant d'argent public pour une action qui initialement n'est pas de votre ressort.
Nous, soignants, souhaitons nous projeter vers un projet viable et non soumis aux intérêts de l'un ou l'autre. Notre intérêt n'est que celui du patient que nous soignons chaque jour dans notre cabinet ou notre service hospitalier.
Bien qu'acté (nous attendons d'ailleurs l'écrit le mentionnant, ne disposant à ce jour que de la conférence de presse de l'ARS), ce projet mérite d'être discuté et amendé tant qu'il en est encore temps.
Sinon, nous courrons le risque de pénaliser l'accès aux soins pour les dizaines d'années à venir.
Nous vous remercions pour l'attention que vous porterez à notre demande et espérons pouvoir bientôt avancer collectivement sur une voie pérenne et réaliste."
Quand Nicolas Lacroix vous parle de 66 millions d'euros
Le 05/02/2023
Dimanche en politique FR3 Champagne Ardenne 05/02/2023
Le 03/02/2023
Dr Molli (médecin généraliste Chalindrey) et M AUBERTOT (PETR) se sont prêtés ce matin au jeu de l'enregistrement télévisuel pour l'émission qui sera diffusée sur FR3 Champagne-Ardenne ce dimanche 05 février à 11h25.
Opposants peut-être, porteurs d'une solution alternative sans doute.
Chacun jugera.
Le 02/02/2023
Certains d'entre vous ont entendu parler de notre modique contribution de 1€ que nous vous demandons pour adhérer à l'association.
Ca y est : nous sommes enfin prêts. Compte bancaire ouvert, outil de recueil des cotisations créé.
Vous pouvez utiliser ce QRcode pour accéder au module de paiement.
Sinon, n'hésitez pas à donner à l'un d'entre nous et nous redonnerons à notre trésorier.
Pour rappel : seuls peuvent adhérer actuellement les soignants (actifs et retraités) et les étudiants en santé.
Merci à tous pour votre soutien.
PS : des dons sont possibles si vous le souhaitez.
C. GUENE 18/11/2022 : l'hôpital mais pas que
Le 01/02/2023
" L'Hôpital, mais "pas que"...
La dérive sémantique et politique que prend le débat de "la santé" sur le centre et le sud Haute-Marne interpelle et devient parfois confondant.
Certes, la querelle entre les deux cités est séculaire, mais cet
anachronisme doit-il encore dominer les esprits ?
En dépit des efforts déployés, la démographie poursuit sa chute,
complexifiant la dégradation des services publics, comprimés par le
défaut de masse critique suffisante qui les atteint dans leur efficacité.
La première et la plus salutaire des réactions devrait être de
reconsidérer les facteurs économiques, géographiques et humains, et d'en tirer les conclusions les plus évidentes.
La ville de Chaumont et le gros bourg de Langres n'ont plus la capacité à jouer, à eux seuls, le rôle moteur d'agglomération. Ils sont devenus des "villes territoires". Leur puissance économique, administrative et culturelle ne peut plus, à elle seule, jouer le rôle d'attractivité souhaité, et le tissu péri-urbain qui les entoure ne constitue pas un terreau suffisamment dense et homogène pour faire lien entre les habitants et les activités.
J'avais, à cet égard, essayé en vain, il y a un lustre, d'alerter avec un
succès mitigé, en exhortant les uns et les autres à choisir un cadre
administratif plus approprié à notre tissu, par l'intermédiaire de deux PETR, doublés d'un SCOT commun. Une telle configuration eut permis de conserver une gestion de proximité chaque fois que la subsidiarité l'autorisait, tout en mettant en débat les questions stratégiques au niveau souhaité avec des processus démocratiques plus adaptés. Certains y reviendraient volontiers...
Sur le plan de la démographie médicale, nous avons été un certain
nombre à recommander le rattachement de tout le secteur au CHU de Dijon et la construction d'un hôpital commun à Rolampont. C'était il y a plus de quinze ans. Nous n'avons obtenu qu'en partie gain de cause, avec la création du groupement sud haut-marnais avec le CHU. Les hôpitaux ont subsisté quasi en l'état, en générant des déficits considérables (surtout l'un d'eux) sans pour autant améliorer l'offre de soin.
Nous sommes aujourd'hui au milieu du gué.
Je persiste à croire que nous devons penser "territoire" et créer des
synergies entre les deux villes et leur(s) territoires(s), en couplant leurs potentialités et leurs efforts plutôt qu'elles continuent à entretenir leur concurrence stérile, tout autant qu'épuisante.
Au plan hospitalier, il apparait d'une évidence criante, aux termes de la démonstration des professionnels, qu'un plateau technique commun et une logistique appropriée laissée dans les villes, permettraient de renouer à terme avec l'équilibre financier, tout en constituant une offre de soins profitable aux patients et une pratique efficace pour les médecins.
Bien entendu, cela supposera la remise à niveau des mobilités entre les deux villes, en les rendant plus contemporaines, alors qu'elles ont été laissées à l'abandon depuis des décennies. Ces relations bilatérales devront être renforcées comme l'irrigation de tout le territoire et la mise en réseau avec les métropoles hors du département par des voies de transport adaptées.
Une telle option développerait, outre la démographie médicale, une vie, des commodités et des opportunités nouvelles pour les habitants et les entreprises, et génèrerait une autre attractivité, source de rebond.
Il est curieux que les politiques les plus avisés ne se rangent pas à ces constats, préférant des postures partisanes dépassées, que certains chroniqueurs sortent de leur habituelle réserve en perdant toute objectivité, et que des syndicalistes en viennent à délaisser le sens des intérêts qu'ils défendent.
Il s'agit là, en effet, non seulement de trouver un consensus pour
programmer une infrastructure vitale, mais aussi de prendre appui sur elle pour permettre un nouveau départ à ce territoire.
En rester à une attitude passéiste gâche la formidable occasion d'un débat pour l'avenir, et nous privera de ses conclusions.
Garant de l'aménagement du territoire, l’État devrait y être attentif ...
L'Histoire nous en sera comptable, si nous échouons dans cette
démarche, sans aucun doute dans des délais très brefs, au rythme des déficits (de tous ordres) enregistrés ..."
Charles Guené
Le 18 novembre 2022
Recrutement de 2 chirurgiens à la clinique de Chaumont
Le 01/02/2023
Chaumont aussi sait étayer son offre de soin (recrutement de 2 chirurgiens à la clinique) malgré les difficultés actuelles de sa maternité.
Le 30/01/2023
Ce qui nous motive, c'est également d'essayer de réduire la distance entre nos CH et les CHU.
Gain de temps en cas de transfert urgent (d'où une augmentation des chances de survie)
Gain de temps pour nos ambulanciers et pompiers (d'où des possibilités accrues de repartir en intervention ou de se reposer entre 2 sorties)
Gain de temps pour nos confrères spécialistes (d'où des plages de consultation plus vastes, et par ricochet des délais d'attente raccourcis)