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Compte tenu du niveau d’activité médico-chirurgicale, mais aussi de l’attractivité de l’offre de soins des métropoles voisines (Dijon, Nancy, Troyes), un plateau technique unique rassemblant toutes les activités nécessitant un bloc opératoire (chirurgie, gynéco-obstétrique, endoscopies digestives et pneumologiques, cardiologie...) a été retenu.

Ce point a fait consensus entre tous les acteurs engagés dans la concertation et a

été confirmé par le Ministre de l'époque Olivier Véran : « un hôpital unique ENTRE Chaumont et Langres » (déclaration du 13/12/2021).

ENTRE ne veut pas forcément dire choix entre 2 villes mais peut être compris comme un positionnement médian, rayonnant sur tout le territoire d'attractivité de ce plateau unique.

Aux côtés de la directrice régionale de l’ARS, Virginie Cayré, de la directrice générale du CHU de Dijon Nadiège Baille, le Préfet Zimet a lancé le 07 avril 2021 « un Ségur de la santé » pour le territoire du centre et sud de la Haute-Marne. L’idée était de tout remettre à plat sur le fonctionnement, l’organisation, les investissements, les financements et les partenariats avec le privé. Objectif annoncé : lancer une vaste consultation où chacun pourrait donner son avis : élus, personnels des établissements de soins, praticiens, syndicats, sans oublier les usagers, invités, par le biais d’ateliers thématiques, à s’exprimer.

La première étape devait permettre de livrer un diagnostic de la situation de l’offre de soins sur ce territoire et comprendre ce qui fonctionne et ce qui ne marche pas. Après cet état des lieux, un temps des orientations, des propositions et des décisions. « L’objectif est d’avoir un projet cohérent et crédible (...) Nous devons sortir de cette conférence de plus de trois mois avec un projet d’offre de soins pérenne sur ce territoire », avait résumé le préfet de Haute-Marne.

3 ans après le compte n'y est toujours pas ...

Un chirurgien orthopédiste langrois qui s’investit corps et âme depuis des années s’est fait réquisitionné ce soir.

Son tort : s’être mis en grève ce début de semaine pour dénoncer les conditions d’exercice actuelles. Nombre de patients du bassin de Chaumont ont été adressés par les urgences chaumontaises à nos 2 orthopédistes ces derniers mois. Une saturation de la filière alors qu’il existe une ligne d’orthopédistes à Chaumont.

https://www.jim.fr/viewarticle/cour-des-comptes-sinterroge-faut-il-fermer-quart-des-2024a10008t7?ecd=wnl_all_240508_jim_daily-doctor_etid6497295&uac=480752MX&impID=6497295&sso=true&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR0J0bOpQTFCVKPY2FZjyJO1Xm2Q6kKaM-aqXoa6bUULwwSGXL1nLdx3BDc_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw

https://www.securite-sociale.fr/la-secu-cest-quoi/3-minutes-pour-comprendre?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR37mr49vaUU-X4204NSbJSFbAIxsl48Q9txyVFLq0PPtdQKxYQftlsSGcI_aem_ZmFrZWR1bW15MTZieXRlcw#:~:text=La%20S%C3%A9curit%C3%A9%20sociale%20a%20%C3%A9t%C3%A9,des%20r%C3%A9sidents%20du%20territoire%20fran%C3%A7ais

1 – Il faut atteindre un seuil critique de 100 000 habitants fréquentant un établissement hospitalier pour qu'il fonctionne et soit attractif pour les soignants comme pour les patients.

2 – Il n'y a pas de report du sud de notre bassin de population vers le nord. En l'absence d'offre locale immédiatement accessible, les patients du sud de ce bassin se reportent vers Dijon. Cet élément essentiel n'a pas été pris en compte lors de la fermeture de la maternité de Langres en 2016. La fermeture du service langrois devait générer un renforcement de l'unité de Chaumont. La réalité est qu'il n'y a eu qu'un trop faible report.

ont fait le choix d'engager des discussions en vue d'une réorganisation hospitalière courant d'année 2021.

1/ une offre de soins fragile (plusieurs médecins seuls dans leur spécialité dans chaque établissement)

2/ des taux de fuite importants (soins réalisés en dehors du territoire alors que l'offre de soins existe en proximité)

3/ un déficit financier devenu abyssal

4/ des bâtiments vétustes et peu accessibles

Le projet actuellement proposé répondra t'il à ces enjeux ?

Etudiant entre la 4è et la 6è année.

Il débute son apprentissage clinique. N'examine donc pas seul le patient (ou son maître de stage n'est pas loin de lui).

Il ne peut pas prescrire ni rédiger de certificat.

Il alterne les périodes de stage (5-7 semaines) avec les périodes de cours.